Perception du hadicap à travers les âges

• Antiquité: 

Les philosophes et les écrivains se questionnent: Platon et Aristote, pour eux "sans parole il n'y a pas de pensée".

C'est pourquoi la communication gestuelle gêne plus que le fait de ne pas entendre. 

• Moyen Age:

Les sourds sont physiquement et socialement autonome : ils peuvent travailler. Ils sont accueillis dans les monastères. C'est alors qu'il y a la création d'un dictionnaire de signes de Saint Benoit de Nursie.

Au V° siècle, les baptêmes sont alors possible par signes. 

Au VI° siècle, un code Justinien est mis en place privant les sourds de droits civiques par l'Empereur Justinien. Il y a une séparation entre la surdité et la mutité. L’éducation des sourds et malentendants est enfin possible mais il faut quand même apprendre à parler.

Au XVI°siècle, découverte d'une trace d'instruction en Espagne par Pedro Ponce de Léon (1520-1524).

• Renaissance:

Le Sieur Pereyne et ceux qui comme lui apprennent aux muets non seulement à parler mais à savoir ce qu'ils disent, sont bien forcés de leurs apprendre auparavant une autre langue non moins compliquée, à l'aide de laquelle ils puissent leur faire entendre celle-ci.

Charles-Michel de l’Épée (1712-1789) a initié la recherche sur un langage de signes méthodique utilisable par les personnes atteintes de surdité, afin de lier ces signes avec le français écrit. L’abée de l'Épée est un enseignement collectif. Les signes méthodiques sont une méthode artificielle. Il associe le goût à la vue et au toucher.

En 1827, Auguste-Roch Ambroise Bebian, publie un manuel d'enseignement pratique des sourds-muets.

Naissance d'un mouvement sourd: Ferdinand Berthier (élève en  1811, professeur en 1829) crée le comité central des sourds et muets.

En 1880, Jean-Marc-Gaspard Itard dit "vaut mieux guérir la surdité, les gestes favorisent les maladies pulmonaires et ils ne permettent pas d'accéder à l'abstraction et empêchent la parole".